les symptômes
Une piqûre de moustique démange... très fort !
Que l’on sente immédiatement une piqûre et que l’on chasse le criminel pris en flagrant délit, ou que l’on ne remarque la piqûre que plus tard, dépend à la fois de la constitution de chacun et de l’espèce d’insectes responsable.
Généralement, une piqûre de moustique :
- est douloureuse sur le site de la piqûre,
- provoque une démangeaison cutanée,
- est accompagnée d’une rougeur, d’un gonflement et d’une papule.1
Attention : les réactions anormalement violentes à une piqûre d’insecte, en particulier un fort gonflement au niveau de la bouche ou de la gorge, des problèmes respiratoires et cardiovasculaires, peuvent indiquer une réaction allergique dangereuse.2 Dans un tel cas, il convient de consulter un médecin en urgence !
Pour quelle raison les moustiques nous piquent-ils ? Pourquoi les piqûres démangent-elles ? Peut-on attraper une maladie en se faisant piquer ? Nous répondons à ces questions dans notre article intitulé « La piqûre de moustique ».
Qu'est-ce qui aide ?
Conseils pour agir « à chaud » : soulager une piqûre
Souvent, la première réaction à une piqûre est de chasser la bestiole responsable. Cependant, même si l’on parvient à attraper l’insecte en question, il est trop tard : il vous a déjà piqué, et douleur et démangeaison commencent à se faire sentir.
Alors, que faire ?
- Ne pas se gratter : lorsqu’une zone nous démange, notre réflexe est de nous gratter. Mais si possible, il faudrait pouvoir seulement masser la piqûre avec la pulpe du doigt, car nous gratter accentue la démangeaison. En outre, les bactéries et les champignons que nous avons potentiellement sous les ongles peuvent causer des infections.3
- Ne pas percer le bouton : si un bouton ou une papule se forme, il ne faut pas les percer. Sans désinfection adéquate, on court un risque d’infection. Pour en savoir plus : « Inflammation de la piqûre de moustique »
- Refroidir la zone : refroidir le site de la piqûre est une méthode d’urgence efficace pour soulager la douleur et la démangeaison. Une poche de froid de type CoolPack ou une bouteille d’eau glacée peut faire l’affaire. Au besoin, on peut aussi appliquer de la salive sur la peau, car son évaporation procurera une sensation de fraîcheur. Dans la plupart des cas, le froid ne soulage la démangeaison que pendant qu’il est appliqué, mais l’effet ne dure pas.
- Faire une croix avec l’ongle : appuyer avec l’ongle sur la piqûre de façon à dessiner une croix peut apporter un soulagement bref. Ceci permet supposément d’étaler et « d’évaporer » la substance responsable de la démangeaison, ou simplement d’interrompre les signaux de douleur, mais aucune étude n’a étayé cette hypothèse.
bite away® pour les piqûres de moustiques
Avec le stylo bite away®, traite rapidement et durablement les piqûres de moustique, sans aucun produit chimique
Pour soulager rapidement et durablement la démangeaison pénible causée par une piqûre de moustique, vous pouvez utiliser le stylo bite away®. Ce dispositif thermique présente les avantages suivants :
- Pratique à emmener partout : le dispositif bite away®a la forme d’un stylo. Petit et pratique, il tient dans toutes les poches.
- Simple d’utilisation : il suffit d’appliquer la surface de contact sur la piqûre et d’appuyer sur le bouton. C’est tout !
- Sans produits chimiques : le traitement est purement physique, par une courte impulsion de chaleur sur la peau à une température précise de 51 °C.
Pour de plus amples informations sur l’utilisation et l’action de ce dispositif, lisez l’article intitulé : « Le stylo bite away® pour traiter les piqûres de moustique »
médicament
Les médicaments pour soulager les piqûres de moustique : rarement indiqués
En général, aucun comprimé n’est donné pour traiter les piqûres de moustique, ni en préventif, ni pour soulager les symptômes. Dans de rares cas, le médecin est cependant amené à prescrire un antihistaminique oral si la démangeaison persiste ou en cas de réaction allergique.
Les pommades, les crèmes et les gels pour le traitement des piqûres de moustique doivent être appliqués plusieurs fois, car leur effet s’estompe rapidement. Les personnes à la peau sensible doivent toujours tester le produit car il existe un risque d’allergie de contact. Autre inconvénient des crèmes, le manque de discrétion quand elles sont appliquées sur des zones visibles.
Même chose pour les sprays anti-démangeaisons contenant des substances anti-allergiques.
Pour en savoir plus sur les pommades comme Fenistil, Soventol, etc., lisez l’article intitulé : « Les pommades à appliquer sur les piqûres de moustique »
Les patches
Les patches pour soulager les piqûres de moustique : une solution peu discrète
Les patches proposés pour le traitement des piqûres de moustique ne contiennent aucune substance médicamenteuse, mais promettent uniquement un effet mécanique contre les démangeaisons, par un soulèvement de l’épiderme. Il n’existe aucune preuve scientifique d’une telle efficacité.
Ces patches sont peu esthétiques en plus de devoir être portés longtemps. Si l’on a été piqué plusieurs fois sur des zones visibles, cette solution est plutôt désavantageuse, et peut même devenir très onéreuse.
la prévention
Prévenir les piqûres de moustique : quelques actions qui marchent
Heureusement, il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour tenir ces petites bêtes à distance. Dehors ou à la maison, grâce à notre résumé complet, vous saurez quelle est l’option anti-moustiques la plus efficace : « Que faire contre les moustiques ? »
Toutefois, même la meilleure des préventions ne protège pas à 100 % : c’est pourquoi il est intéressant d’avoir toujours le stylo bite away® à portée de main. Outre la version classique, ce dispositif existe également dans la version bite away® pro pour les sportifs et les adeptes de plein air : un mini-format pratique à emmener partout // à utiliser avec le smartphone.
Sources
Sources scientifiques
1 Peter Altmeyer: Dermatologische Differenzialdiagnose. Der Weg zur klinischen Diagnose. Springer Science & Business Media 2007, p. 600 et exemples de cas.
2 Pour de plus amples informations sur l’allergie au venin d’insectes : Joachim Saloga: Allergologie-Handbuch. Grundlagen und klinische Praxis. Schattauer Verlag 2006, p. 391 et suivantes.
3 Dietrich Reinhardt (Hg.): Therapie der Krankheiten im Kindes- und Jugendalter, Springer 2004, chapitre « Schlangenbisse und Insektenstiche », p. 1874-1881. ET Wilhelm Meigel, Andreas Plettenberg, Helmut Schöfer: Infektionskrankheiten der Haut: Grundlagen, Diagnostik, Therapiekonzepte f. Dermatologen, Internisten und Pädiater. Georg Thieme Verlag 2010, p. 3-6. ET Powers J, McDowell RH. Insect Bites. [Mis à jour le 21 novembre 2020]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; janvier 2020. Disponible à l’adresse : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537235/
4 Jana Hercogová: Topical anti‐itch therapy. In: Dermatologic Therapy, vol. 18, n°4, juillet 2005, p. 341-343. https://doi.org/10.1111/j.1529-8019.2005.00033.x
5 Ursel Bühring: Praxis-Lehrbuch Heilpflanzenkunde. Georg Thieme Verlag 2014, p. 462-463 ET Thomas Hoek, Dagmar Suda: Sichere Hausmittel für das kranke Kind. Springer-Verlag 2013, p. 12.
6 www.apotheken-umschau.de/Haut/Was-hilft-nach-einem-Mueckenstich-53786.html